Le câble de modulation Odeion Delta XLR est la prolongation directe des Epsilon, eux même héritiers des Omega qui ont fait le succès de la marque dès 2010. Il en reprend les caractéristiques principales : dynamique, transparence, aération, la matière, le grain, ainsi que la finesse de restitution. Comme l’Epsilon, c’est un câble qui ne compense pas et tend efficacement à révéler le potentiel de la chaîne, mais tout est poussé un cran plus loin.
Ce câble de modulation XLR Delta est équipé d’un double blindage, d’un traitement spécifique à chaque polarité, d’un isolant RARE mêlant plusieurs matériaux parmi les meilleurs dans le contexte, de cuivre de section industrielle, de très haute pureté et cryogénisé. Le tout lui assure un haut niveau de fluidité, une capacitance conducteur / blindage faible, ainsi qu’une résistance linéique particulièrement faible. La connectique est également soignée, alliant solidité du corps et blindage supplémentaire. L’utilisation exclusive de cuivre massif assure une continuité avec le signal : cela est directement audible avec des timbres pleins et justes, sur toute la bande passante. Le plaquage or vient enfin contrer les risques d’oxydation sans ajout de dureté.
La finition est sobre, noire. La gaine utilisée est également de grade industriel, offrant une isolation très importante avec un point de rupture électrique hors de portée des contraintes audio. Le matériau est en fibre de verre imprégnée pour une meilleure tenue mécanique et parfaite neutralité. Non extensible, son maillage serré allié à ses propriétés participe à un nouveau blindage extérieur performant.
L’homogénéité est pour Odeion la caractéristique la plus humble comme la plus fondamentale. Chaque gamme s’évertue à maintenir cet équilibre, tout en offrant à chaque pas (Omicron, Gamma, Epsilon, Delta, Sigma, Pi) un peu plus de raffinement sur chacun des axes sonores (timbres, bande passante, dynamique, aération/détourage, scène sonore…). Une évidence qui se fait vite oublier… mais qui se déguste pourtant silencieusement à chaque instant.
Les timbres restent bien entendu naturels, et chaque section (grave, médium, aigus) est traitée pour être constitutive d’un ensemble homogène. Le grave est tendu et ne bave pas, le médium est charnel sans bosse flatteuse, et les aigus respirent avec leur lot de nuance, filant plus librement, plus haut. Les graves surprennent par leur intensité et leur matière. Les voix sont détourées et plus intelligibles. Les informations et transitoires sont plus fins. En un mot, c’est plus raffiné tout en restant intense. Le rapport signal-bruit est sensiblement amélioré, l’écoute est finalement plus « captivante ».