La gamme Odeion Omicron a été conçue pour offrir des déclinaisons abordables aux câbles auxiliaires que sont l’USB, l’ethernet, et le câble secteur. La finition est ainsi voulue plus sobre. Ces câbles respectent les caractéristiques propres aux Odeion, à savoir transparence, rapidité, scène sonore, richesse des timbres en s’inspirant des Gamma avec qui ils se marient naturellement bien.
Le câble USB Omicron assagit l’écoute sans pour autant nuire au message sonore, ni à la dynamique. Le son se pose, moins aigre, et l’écoute révèle de nouvelles nuances jusqu’alors passées inaperçues. Le câble est assez rigide et possède un blindage par paire. Les brins de cuivre sont de grade professionnel, et la gaine en fibre de verre apporte à la fois neutralité et blindage supplémentaire. Les prises sont en métal plaqué or et offrent une continuité de blindage indispensable dans ces fréquences pour offrir la qualité audio attendue. Les contacts sont en alliage de cuivre plaqué or pour une meilleure continuité du signal et une grande durabilité face à l’oxydation.
Le gain en musicalité s’explique aisément : avant même la quête du time-perfect, il faut lutter pour le fameux bit-perfect, en limitant le rejet des trames erronées. Hors, nous sommes là en USB-Audio, protocole de streaming informatique particulièrement pragmatique. En mode isochrone (temps-réel / qualitatif), il n’y a même plus de “retry”. Les trames défectueuses sont jetées. Nous sommes là en streaming pur, et non pas en transfert de fichier. Une trame manquante, c’est un point manquant, et la courbe est tronquée, l’information sautée. Bien entendu, pas de clic-clic audible… mais avec un bon câble, tout se met en place, s’étage, devient plus nuancé, plus de matière… plus fluide. Enfin, en mode non isochrone (bulk), le time-perfect est également délicat à aller chercher. Car si l’USB audio est une amélioration nette par rapport au SPDIF notamment par l’emploi d’un protocole plus riche et d’une bande passante démultipliée, ce gain est hélas mis à mal par la quantité d’information généralement supérieure qu’on y fait passer. En outre, cela nécessite une activité colossale aux CPU, bus et contrôleur USB. La gestion des “retries” est tout bonnement audible, au final presque autant que pour le cas “bit perfect”. Le point n’est toujours pas au bon endroit… mais cette fois-ci sur l’axe du temps. Bien entendu, pas de clic-clic audible… mais un câble tel que l’Odeion Omicron USB aide grandement en termes de rendu audiophile.